L’AIM gère de nombreuses données de soins de santé collectées par les organismes assureurs. Grâce à celles-ci, elle soutient les mutualités et la politique de soins de santé en fournissant des informations et en produisant des analyses ainsi que des études.

« Suite à la longue période de coronavirus qui nous a fait prendre conscience que nous ne nous verrions plus aussi souvent qu’avant mars 2020, le thème a rapidement fait l’unanimité », déclare Luc Van Gorp, Président de l’organe d’administration de l’AIM, faisant référence à la thématique choisie pour cet anniversaire « Look back, (re)connect, (get) inspire(d) ». « Faire le lien, cela fait partie de notre ADN. L’AIM ne peut exister sans qu’il y ait une connexion entre les organismes assureurs, les données et les partenaires. Nous allons donc puiser notre inspiration dans les propos de plusieurs d’entre eux, qui partageront leurs points de vue sur l’histoire et sur l’avenir. »

Outre l’ensemble des organismes assureurs des mutualités qui ont participé à la genèse de l’AIM, l’INAMI, le KCE (Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé), les SPF Santé publique et Sécurité sociale ainsi que, depuis quelques années, les autorités régionales compétentes, ont également leur mot à dire sur le contenu du programme annuel de l’AIM.

Ces dernières années, les chercheurs et chercheuses des universités ont été à l’initiative de plusieurs dizaines de projets. Ils et elles ont accès aux données, qui sont souvent couplées à d’autres sources de données. Il s’agit de projets à long terme qui répondent à des règles strictes en matière de sécurité et de protection de la vie privée. Par ailleurs, de nombreux projets en collaboration avec les partenaires privilégiés sont encore en cours.

Depuis 2013, l’Agence Intermutualiste propose aussi l’Atlas AIM, une base de données en ligne accessible au public et qui contient des données relatives aux caractéristiques sociodémographiques et à la consommation de soins de santé en Belgique à différents niveaux géographiques.

« De nombreux moyens ont été mis en œuvre en faveur de l’AIM, et notamment depuis 2015 où l’équipe n’a cessé de grandir », affirme Luc Van Gorp. « Ces investissements ont permis à l’AIM non seulement de devenir un acteur fiable et précieux, mais aussi de se faire une place en tant que centre d’expertise de données dans notre système de soins de santé. »

Le processus de création de l’AIM s’était accéléré lorsque le ministre des Affaires sociales de l’époque, Frank Vandenbroucke, avait réclamé une participation active à la mise en œuvre du plan d’action « Agenda 2002 pour la réforme des soins de santé ». C’est lui qui prononcera le discours de clôture lors de l’événement du 30 mars.

Pour toute demande d’informations : Julie Jandrain – 0477 95 18 71